Bulletin de la Société Paul Claudel, n°222

Sommaire

Correspondances inédites

Bernard Fournier
– Correspondance entre Paul Claudel, Édouard Dujardin et Francis Vielé-Griffin, 11

Pascal Lécroart
– Correspondance Paul Claudel – Claire Croiza, 27

Emmanuelle Devaux
– Échange épistolaire entre Paul Claudel et un philosophe existentialiste allemand, Peter Wust. 1931, 51

NOTES

Natacha Galpérine-Gillès de Pélichy
– Paul Claudel et Léon Bloy, 69

Abbé Stéphane Loiseau
– Claudel et « sa » Jeanne, 77

EN MARGE DES LIVRES

La Rivista « Commerce » e Marguerite Caetani, t. V : Correspondance française Marguerite Caetani, Jean Paulhan et les auteurs français, édition présentée et annotée par Laurence Brisset et Sophie Levie (Catherine Mayaux), 91

Actualités claudéliennes, 95
Annonces, 97
Résumés et présentation des auteurs, 99

 

Paul Claudel et Léon Bloy

En cette année du centenaire de la mort de mon arrière-grand-père Léon Bloy, survenue le 3 novembre 1917 à Bourg-la-Reine dans la dernière habitation où vécut Charles Péguy avant son départ au front, deux dates me reviennent en mémoire.

La première remonte à un peu moins de cinquante ans, avec l’organisation en 1968 à la Bibliothèque nationale de France de deux expositions : l’une pour commémorer le centenaire de la naissance de Paul Claudel, l’autre pour célébrer le cinquantenaire de la mort de Léon Bloy. La seconde se situe il y a un peu moins de soixante ans, avec la naissance en 1958, à l’instigation du père Journet et d’Albert Béguin, de l’actuelle Société Paul Claudel, fondée par Pierre Claudel et sa sœur Renée Nantet avec le concours actif de mon père Charles Galpérine. Lors d’une précédente assemblée générale, ce dernier a relaté les circonstances qui avaient présidé à cette naissance, aux côtés notamment de mon parrain Jacques Petit, auquel on doit la publication dans les années soixante au Mercure de France des œuvres complètes de Léon Bloy, édition aujourd’hui épuisée et que Pierre Glaudes est en train de rééditer aux Belles Lettres.

C’est dire si le lien entre Paul Claudel et Léon Bloy appartient autant à l’histoire de ma famille qu’à l’histoire littéraire, la convergence de vues entre les deux écrivains étant par ailleurs bien réelle, même si, on le sait, leur rencontre n’eut pas lieu. Il en fut de même entre Léon Bloy et Charles Péguy, l’ami de Jacques et Raïssa Maritain, les filleuls de Léon Bloy, dont les grands textes sur la pauvreté avaient fortement ému Bloy, ou encore entre Léon Bloy et Bernard Lazare, qui avait salué la parution en 1892 du Salut par les Juifs d’un article intitulé « Un philosémite » et qui fut pour Bloy « le premier, le seul1 » à avoir reconnu d’abord l’innocence du capitaine Dreyfus.

Pourtant, nous savons aussi par Stanislas Fumet que, dans les années de tourments intérieurs de sa conversion, entre 1886 et 1890, le seul écrivain auquel le jeune Claudel eût souhaité s’ouvrir de « la grande crise de son existence » était Léon Bloy, mais qu’il n’osait pas lui rendre visite, car disait-il, « il me faisait peur. » Une peur du reste largement infondée, car Léon Bloy eut sans doute reçu le jeune poète de vingt-deux ans son cadet comme tous ceux qui vinrent frapper à la porte du 40 rue du Chevalier de la Barre à Montmartre avec cette timidité dont parlera son filleul Jacques Maritain, « […] parlant peu et très bas, essayant de dire à ses visiteurs quelque chose d’important qui ne les déçut pas, et cette espèce de tremblement de miséricorde et de crainte qui saisit en face d’une âme marquée de l’amour de Dieu2 ».

À cette époque, il est vrai, Bloy s’est acquis, à travers ses articles au vitriol parus au Chat Noir, au Figaro ou au Gil Blas, cette réputation de pamphlétaire dont il ne parviendra jamais véritablement à se défaire. « J’écrirais La Divine Comédie, je serais toujours le pamphlétaire » avait-il coutume de dire, avant de confesser au soir de sa vie : « On a beaucoup parlé de mes livres mais personne n’a dit que je suis un poète, rien qu’un poète, que je vois les hommes et les choses en poète comique ou tragique et que par là tous mes livres sont expliqués3 ».

Quant au Claudel de vingt ans, celui qui fréquente les mardis de Stéphane Mallarmé rue de Rome, où il croise notamment le peintre belge Henry de Groux ou Villiers de l’Isle Adam, tous deux grands amis de Léon Bloy, celui-ci est très éloigné du chrétien optimiste de la maturité mais est un jeune homme inquiet, tourmenté et solitaire, qui n’est pas sans rappeler le jeune Bloy.

Comme lui, en effet, il est le fils d’un petit-bourgeois, Louis-Prosper Claudel, receveur de l’enregistrement et « indifférent aux choses de la foi », à l’instar de Jean-Baptiste Bloy, fonctionnaire des Ponts et Chaussées et franc-maçon. Comme le jeune Bloy au lycée impérial de Périgueux, d’où il sera exclu en classe de quatrième, Claudel a passé d’« épouvantables » années d’externat au lycée Louis-le-Grand. Tous deux ont également souffert de la disparition du sentiment religieux à la fin du xixe siècle, discrédité par la philosophie sceptique incarnée par Ernest Renan, l’une des principales cibles de Bloy. Enfin, chacun a été tenté par la vie monacale : chez les bénédictins à Ligugé pour Claudel, à La Trappe et à La Chartreuse pour Bloy. En 1905, Claudel confessera ainsi à son ami Suarès : « Que ne suis-je un prêtre, comme je devrais sans-doute l’être, au lieu du misérable écrivain bon à rien que je suis4 », avant que Bloy ne confie dix ans plus tard à son ami Jean de la Laurencie : « Je n’ai pas fait ce que Dieu voulait de moi, c’est certain. J’ai rêvé au contraire ce que je voulais de Dieu et me voilà à 68 ans n’ayant dans les mains que du papier5 ». Par la suite, tous deux n’auront de cesse de dénoncer le catholicisme « huileux et tiède » des catholiques de leur temps et Claudel louera Bloy d’avoir substitué à ces « douceâtres décoctions semi-chrétiennes », un verbe et une pensée véhémentes de nature à troubler « le silence mortel de tant d’animaux paissants6 ».

Plus profondément, ce qui allait les réunir, c’est d’abord la notion catholique d’Unité, dont Claudel disait qu’elle seule « compose », est rassemblement universel du bien et du mal, du corps et de l’âme, de l’éternel et du temporel, du Ciel et de la Terre. Cette Unité de la création divine issue d’un acte unique, indéfiniment réfracté dans les créatures, enveloppe la notion bloyenne d’une « indestructible solidarité des âmes ». Claudel cite dans son Journal la page du Désespéré où Léon Bloy médite sur « le profond mystère de la réversibilité », autre nom du grand dogme de la Communion des Saints. Le dogme de la Communion des Saints, c’est, dit Bloy, « le concert de toutes les âmes depuis la création du monde, concert si merveilleusement exact qu’il est impossible de s’en évader […] Il a fallu inventer le mot “réversibilité” pour donner une idée de cet énorme Mystère […] Tout ce que nous pouvons entrevoir c’est le miracle constant d’une balance infaillible entre les mérites et les démérites humains […] cela se passe tout à fait à notre insu, selon l’ordonnance merveilleusement inconnue de l’affinité des âmes. Tel mouvement de la Grâce qui me sauve d’un péril grave a pu être déterminé par tel acte d’amour accompli ce matin ou il y a cinq cents ans par un homme très obscur de qui l’âme correspondait très mystérieusement à la mienne7… »

Tel est le sujet de l’Annonce faite à Marie ou du Soulier de Satin, dont l’action repose essentiellement sur la réversibilité des mérites et la communion mystique des âmes.

On sait par ailleurs tout ce que l’auteur du Livre de Christophe Colomb doit à celui du Révélateur du Globe, dont la mission fut pour Bloy de révéler aux hommes, et singulièrement aux chrétiens, la véritable ampleur du Globe et de réunir enfin l’humanité partagée. Claudel le reconnaît dans les Mémoires improvisés : « J’ai pensé à Christophe Colomb, ce personnage qui me hantait depuis la lecture du livre de Léon Bloy […] C’était le héros d’une idée que j’avais toujours eue, cette idée du rassemblement de la Terre, de la réunion des différentes parties éparses de l’humanité ». L’Unité de l’humanité en Dieu s’exprime dans une image commune à Bloy et Claudel : celle de la mer8. La mer c’est d’abord le rassemblement des eaux sur lesquelles, au commencement, l’Esprit de Dieu était porté. On retrouve chez les deux poètes l’écho du même verset de la Genèse : Congregationes aquarum appellavit Maria9. La mer est une figure maternelle et mariale. Toute la douleur du monde est comme résumée au pied de la Croix dans la figure de Marie : « Ta douleur est grande comme la mer, ô fille de Jérusalem ! […] c’est une mer sans cesse gonflée par les larmes des veuves et des orphelins et de toutes celles qui ont serré sur leur cœur un petit corps froid10 ! » Le thème de la mer rejoint également chez Léon Bloy celui de la symbolique des larmes, dont « les plus lourdes » sont les larmes juives parce qu’elles « elles ont le poids de beaucoup de siècles11 ». « C’est parce que j’ai pleuré toutes les larmes et subi toutes les agonies des générations que toutes les générations m’appelleront bienheureuse12 ». Telles sont les paroles que Bloy met dans la bouche de la Vierge. L’histoire tout entière, pour Bloy, est « un immense fleuve de larmes dont l’estuaire est au Paradis ». Et c’est là « ce qu’on nomme la Voie lactée sans rien y comprendre13 ».

Précisément, ce qui allait surtout les rapprocher, c’est une même philosophie de l’histoire conçue comme Parabole et Exégèse. C’est dans Le Salut par les Juifs que Claudel reconnaît le mérite à Bloy d’avoir rouvert la voie à « une exégèse symbolique de l’histoire » oubliée depuis les Pères de l’Église. Par la suite, Claudel affirmera souvent que « tout est symbole dans la nature et parabole dans l’événement ». Léon Bloy de son côté a tenté, dans chacun de ses livres historiques de dégager un peu du sens caché des événements terrestres, considérés comme des symboles par lesquels Dieu s’adresse à ses créatures et se sert de leur destinée pour se manifester à elles. Les pages les plus claires qu’il ait écrites à ce sujet se trouvent dans Le Désespéré, dont Claudel retranscrit dans son Journal le passage où Bloy prête à Caïen Marchenoir le projet d’« envelopper d’une seule étreinte l’histoire du monde » et de découvrir une clef capable d’ouvrir le secret de cette « révélation par les symboles, corroborative de l’autre Révélation14 ». On retrouve la même image du livre, composé du désordre de l’histoire humaine et composant finalement l’ordre parfait d’une écriture sainte chez Claudel qui, dans Le Soulier de Satin, a voulu élever la trame confuse des destinées terrestres à la signification du discours de Dieu. Et, ajoute-t-il, fidèle en cela à ce qu’enseigne l’Apocalypse de saint Jean, ce discours ne sera pleinement entendu que lorsqu’il sera achevé : « Qu’importe le désordre et la douleur d’aujourd’hui puisqu’elle est le commencement d’autre chose […] ce livre qui n’aura son sens que quand il sera fini15 ».

On sait du reste par Jeanne Bloy que l’écrivain projetait d’écrire à la fin de sa vie – projet qui ne verra jamais le jour – une série d’études bibliques directement inspirées de la méthode exégétique enseignée par l’abbé Tardif de Moidrey, reposant sur cette idée héritée de saint Paul selon laquelle toute chose doit être vue ici-bas comme l’image en miroir d’une réalité divine, le symbole inversé de son modèle invisible. L’abbé Tardif avait publié en 1869 une exégèse du Livre de Ruth, qualifiée par Paul Claudel de chef-d’œuvre, qui renouait avec une exégèse symbolique de la Bible, de l’Ancien Testament notamment. Par un fait étrange, il crut voir aussitôt en ce jeune homme qu’était alors Léon Bloy, « l’écrivain qu’il lui fallait pour donner un corps à ses pensées d’exégète et d’apôtre16 », comme le dira plus tard Jeanne Bloy. Lors du premier pèlerinage à La Salette, en août 1879, Léon Bloy et l’abbé commencent la rédaction du Symbolisme de l’Apparition, ouvrage considéré par Paul Claudel avec Le Salut par les Juifs, comme « infiniment supérieur aux autres par la profondeur et l’ingéniosité de la pensée, par les connaissances scripturales et patristiques et par ce que j’appellerai la sensibilité à l’Esprit ». Cet ouvrage sera toutefois interrompu brusquement – il restera inachevé et publié par Jeanne Bloy à titre posthume en 1925 – par la mort subite de l’abbé au pied de la sainte montagne en laissant à Léon Bloy, en guise de testament, la mission de poursuivre l’œuvre entreprise afin de faire connaître le Message de la Vierge.

Dans son Introduction au Livre de Ruth de l’abbé Tardif de Moidrey : « Du sens figuré de l’Écriture », Paul Claudel écrit :

C’est Léon Bloy qui m’a amené à l’abbé Tardif. [Le Salut par les Juifs et Le Symbolisme de l’Apparition]. Tous deux, à ce que j’ai appris plus tard, furent écrits sous l’inspiration d’un humble prêtre dont je lus le nom là-haut sur une tombe oubliée. Ce n’est pas un médiocre honneur pour Léon Bloy qu’un tel homme ait pu le juger digne, à l’ombre de Celle qui pleure, d’être pour quelques mois l’associé et le dépositaire de sa science, de ses lumières et de sa pensée.

Plus tard Stanislas Fumet me révéla que l’abbé Tardif de Moidrey était l’auteur d’un ouvrage admirable, intitulé Le Livre de Ruth. […]

[…] Son unique ouvrage publié sous cette seule signature : Un prêtre du Tiers-Ordre paraît n’avoir été lu ou compris de personne. Il en conçut un profond découragement qui l’empêcha de publier de nouvelles études. « À quoi bon écrire, disait-il, on ne me lit pas. » […]

Or Le Livre de Ruth est tout simplement un chef-d’œuvre. Personne depuis les grands siècles chrétiens, si l’on excepte Bossuet, n’avait si profondément, je ne dis pas compris, mais habité et vécu les Livres Saints. Personne ne les avait conférés et interprétés avec tant de piété et d’une intelligence qu’il serait plus juste d’appeler génie. L’auteur sous un style dense et dépouillé essaye de se faire oublier tant qu’il peut. Les textes, rapprochés avec un art qui rivalise avec celui des vieux liturgistes, parlent tout seuls : avec quelle force et quelle éloquence !

Ainsi en plein siècle rationaliste […], l’antique tradition de l’interprétation morale et symbolique poursuivie si longtemps par les Pères et les Docteurs de l’Église était renouée. Quelqu’un de nouveau s’était trouvé qui considérait la Bible, non plus seulement comme un arsenal, mais comme un trésor, comme une chose à utiliser mais comme une chose à manger […]. La parole de Dieu ! […]

[…] Cette parole, cette prière, l’Église la met obligatoirement […] dans la bouche de chacun de ses prêtres. Mais ce n’est pas assez de la parcourir des yeux et des lèvres, il faut s’y attacher, il faut y séjourner, il faut s’en imprégner, comme faisaient les Pères antiques, non pas dans un esprit de curiosité vaine, mais de dévotion, il faut l’habiter, il faut l’emmagasiner en nous, il faut dormir et se réveiller avec, il faut nous persuader […] que, suivant les termes de saint Paul, toute Écriture divinement inspirée est utile17.

Quand on sait que l’œuvre de Léon Bloy est tout entière nourrie de la pensée de saint Paul et que l’abbé Tardif de Moidrey fut à l’origine de sa double vocation littéraire et spirituelle, on mesure à quel point, par-delà leurs différences de tempérament et même si par la suite Claudel devait s’éloigner de son aîné notamment sur le thème de la Douleur rédemptrice et celui de la Pauvreté, Bloy et Claudel se rejoignaient sur l’essentiel, comme en témoigne l’hommage rendu par Claudel en 1926 à « l’illustre écrivain » à l’occasion du 80e anniversaire de sa naissance :

Vous avez raison de dire que le silence et l’hostilité dont ont été entourés de grands livres comme Le Désespéré et Le Salut par les Juifs, et bien d’autres, à côté du succès et de la réclame qu’on faisait à de douceâtres décoctions semi-chrétiennes, est une affreuse iniquité. Léon Bloy avait deux choses à dire. Tout d’abord dans un siècle abruti par le matérialisme, il a été un témoin de Dieu, un de ces affamés et de ces assoiffés de la justice qui ont mission d’inquiéter par leurs cris le silence mortel de tant d’animaux paissants. Et son second titre de gloire est d’avoir pris la parole de Dieu au sérieux, d’avoir cru qu’elle avait quelque chose à dire aux hommes de tous les temps et à nous en particulier, les hommes de celui-ci. […] Cet admirable livre Le Salut par les Juifs rouvre la voie de cette grande exégèse symbolique qui a été suivie par les Pères pendant les douze premiers siècles de l’Église et où tout l’Art chrétien a passé. Qui sait si la misère seule n’a pas empêché Léon Bloy de donner une suite à ce livre, et de réaliser cette exégèse symbolique de l’histoire sur laquelle il a exposé à diverses reprises des idées si profondes et si intéressantes18.

Natacha Galpérine-Gillès de Pélichy

 

Annexe

Manifestations organisées dans le cadre du centenaire de la mort de Léon Bloy (11 juillet 1846 – 3 novembre 1917)

– 8 avril 2017 : conférence sur « Léon Bloy, Georges Rouault et les artistes » à la galerie Guillaume à Paris par Natacha Galpérine-Gillès de Pélichy et Alexis Galpérine, arrière-petits-enfants de l’écrivain ;

– 13-14 octobre 2017 : colloque sur « Léon Bloy dans l’histoire » à Rennes organisé par l’Institut catholique de Rennes ;

– 21 octobre 2017 : journée sur les traces de l’écrivain à Périgueux, ville natale de Léon Bloy ;

– 8, 9, 10 novembre 2017 : colloque international à la Sorbonne sur « Cent ans d’études bloyennes » organisé par Pierre Glaudes ;

– 30 novembre 2017 : soirée à la BnF animée par François Angelier ;

– Mars-juin 2018 : exposition au musée d’art et d’histoire de Meudon sur « Les grandes amitiés » autour de Léon Bloy et les Maritain.

En marge de ces manifestations, d’autres événements sont en préparation (documentaire, soirées de lectures, messe anniversaire le 3 novembre 2017, etc.)

Pour toute information complémentaire, contacter Natacha Galpérine-Gillès de Pélichy :

nathalie.depelichy@nordnet.fr ou nathalie.de-pelichy@culture.gouv.fr

 


1. Je m’accuse, Œuvres complètes, Paris, Mercure de France, 1965, t. IV, p. 185.
2. Jacques Maritain, préface aux Lettres de Léon Bloy à ses filleuls citée par Raïssa Maritain dans Les Grandes Amitiés, Paris, Parole et Silence, 2000, p. 86-87.
3. Au seuil de l’Apocalypse, Paris, Robert Laffont, 1999, Journal II, p. 407.
4. Claudel et Suarès, Correspondance, Gallimard, 1951, p. 45.
5. Au Seuil de l’Apocalypse, op. cit., p. 449.
6.Œuvres en prose, Gallimard, « la Pléiade », 1965, p. 528.
7. Méditations d’un Solitaire en 1916, Œuvres complètes, Paris, Mercure de France, 1969, t. IX, p. 240.
8. Voir l’article de Marie-Claire Galpérine « Les figures de l’eau chez Bloy et Claudel » dans Léon Bloy au tournant du siècle, Presses universitaires du Mirail, 1992, p. 77 à 103.
9. Genèse, I, 10.
10. Paul Claudel, Œuvres complètes, Gallimard, 1950-1963, t. XX, p. 216.
11. Celle qui pleure, Œuvres complètes, Paris, Mercure de France, 1970, t. X, p. 143.
12. Dans les Ténèbres, Œuvres complètes, Paris, Mercure de France, 1969, t. IX, p. 297.
13. Au seuil de l’Apocalypse, op. cit., p. 335.
14. Le Désespéré, Paris, Garnier Flammarion, 2010, p. 183.
15. Le Soulier de satin, in Théâtre, Paris, Gallimard, « la Pléiade », t. II, 2011, p. 789.
16. Préface de Dans les Ténèbres, Paris, Mercure de France, 1918, p. 13-17.
17. Le Poëte et la Bible, t. I, Gallimard, 1998, p. 825-827.
18. « Léon Bloy », Œuvres en prose, Gallimard, « la Pléiade », 1965, p. 528.